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Raconte-moi

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“ de retour sur ce blog ainsi que sur Geodumonde, ” - mardi 06 mars 2018 07:01
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Création : 19/09/2013 à 03:32 Mise à jour : 16/04/2018 à 09:02

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27 articles taggés Divers ♥

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Emma Morano _ doyenne de l'humanité

 
Emma Morano _ doyenne de l'humanité Emma Morano, née le 29 novembre  1899 à Civiasco, est  une supercentenaire italienne.
 
 Elle est la doyenne de  l'humanité depuis mai 2016.
 
 Biographie
 
 Emma Morano est née  à Civiasco en 1899 dans  le Piémont italien. Fille de Giovanni  Morano et d'une Suissesse, Matilde  Bresciani, elle est l'aînée d'une  fratrie de huit enfants (trois garçons  et cinq filles) dont Angela, décédée  centenaire en 2011.
 
 En 1926, elle épouse Giovanni Martinuzzi, dont elle a un fils Angelo en 1937, qui ne vivra que sept mois. L'année suivante, Emma se sépare de son mari (alors que ce n'était même pas encore légal) car il la battait et dès lors, elle n'aura plus d'autre partenaire, refusant d'être dominée par qui que ce soit. Elle estime d'ailleurs qu'il s'agit de l'une des raisons de sa longévité.
Elle est ouvrière dans l'industrie textile jusqu'à l'âge de 75 ans.
Elle vit dans un appartement de deux pièces à Pallanza, un village de la commune de Verbania sur les rives du lac Majeur.
 
Le 17 juin 2015, elle devient la vice-doyenne de l'humanité et l'une des deux dernières personnes à être nées avant 1900 avec la doyenne de l'humanité de l'époque, Susannah Mushatt Jones. Elle est depuis la doyenne des Européens et des Italiens, ainsi que l'Italienne la plus âgée de tous les temps.
 
Au décès de Susannah Mushatt Jones le 12 mai 2016, elle lui succède comme doyenne de l'humanité. Elle est aussi la dernière personne en vie à être née avant 1900. Elle est immédiatement suivie de Violet Brown et Nabi Tajima, toutes deux nées en 1900.
 
Décoration

En 2011, Emma Morano fut nommée chevalier de l'ordre du Mérite de la République italienne.

 
 Emma Morano _ doyenne de l'humanité

Tags : Divers ♥, Photographie.♥, Philo ♥, Lecture, Italie ♥
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#Posté le vendredi 23 décembre 2016 18:36

Modifié le dimanche 05 mars 2017 12:02

La doyenne des Français est morte à l'âge de 113 ans

 
Élisabeth Collot, doyenne des Français depuis juillet dernier, s'est éteinte dimanche «tranquillement dans son sommeil», selon sa fille. Elle vivait avec son fils dans sa demeure familiale d'Échirolles, près de Grenoble.
 
La doyenne des Français est morte à l'âge de 113 ans
 
La doyenne des Français n'est plus. Élisabeth Collot, née le 21 juin 1903 à Angelot-Blancheville, en Haute-Marne, est morte dimanche à Échirolles, près de Grenoble. Elle était âgée de 113 ans et deux mois. La doyenne des Français s'est éteinte «tranquillement dans son sommeil», a déclaré sa fille, Marie-Thérèse Collot, 72 ans, confirmant une information du Dauphiné Libéré. «Elle n'a pas souffert, elle était très sereine», a ajouté sa fille cadette. Ayant survécu à deux guerres mondiales, Élisabeth Collot naquit deux jours avant l'illustre écrivain britannique Georges Orwell, qui mourut pour sa part en 1950.
 
 
La doyenne des Français est morte à l'âge de 113 ans
 
 
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#Posté le mardi 06 septembre 2016 18:40

Mars (mois)

 
Mars (mois) 
Au premier plan, un paysan laboure un champ à l'aide d'une charrue tirée par deux b½ufs, l'homme les dirigeant à l'aide d'une longue gaule. Des vignerons taillent la vigne dans un enclos à gauche et labourent le sol à l'aide d'une houe pour aérer le sol : ce sont les premières façons de la vigne. Sur la droite, un homme se penche sur un sac, sans doute pour y puiser des graines qu'il va ensuite semer. Enfin, dans le fond, un berger emmène le chien qui garde son troupeau. À l'arrière-plan figure le château de Lusignan (Poitou), propriété du duc de Berry qui l'a fait moderniser. On voit à droite de l'image, au-dessus de la tour poitevine, un dragon ailé représentant la fée Mélusine.
 
Mars est le troisième mois de l'année dans les calendriers julien et grégorien. C'est aussi le premier mois du printemps dans l'hémisphère nord (l'équinoxe a lieu le 19, le 20 ou le 21 mars).
 
À l'origine du calendrier romain, le mois de mars était le premier de l'année (Ovide, Les Fastes I-30) car le retour des beaux jours marquait le début de la période de la guerre. Son nom vient alors du latin Martius, nom donné à ce mois par les Romains en l'honneur du dieu Mars, dieu de la guerre.
 
Date célèbre : les ides de Mars (date de l'assassinat de Jules César).
Pour les catholiques, le mois de mars est le mois de saint Joseph et le mois où est priée la neuvaine à saint Joseph.
 
Le lièvre de mars est un personnage d'Alice au pays des merveilles reflétant le proverbe anglais « mad as a March hare » (« fou comme un lièvre de mars ») ; c'est effectivement la saison des amours.
 
Dans la plupart des pays d'Europe (mais pas en Amérique du Nord), le dernier dimanche de mars est celui du passage à l'heure d'été. Dans de nombreux pays ou régions de l'hémisphère sud, ce même dimanche est celui du passage à l'heure d'hiver, c'est-à-dire le retour à l'heure normale du fuseau horaire.
 
Dictons

"Si mars débute en courroux, il finira tout doux tout doux"
"Si mars se transforme en été, avril prend ses habits fourrés"
"En mars les giboulées, sont la bataille que le printemps finit toujours par      gagner"
 
                                                  Source Wikipédia
 
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#Posté le mardi 01 mars 2016 05:00

Modifié le mardi 28 février 2017 17:29

A tous, je vous souhaite une excellente année 2016

 
A tous, je vous souhaite une excellente année 2016
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#Posté le jeudi 31 décembre 2015 07:30

Images insolites

 
Images insolites
 
Images insolites
 
                         De bien curieux véhicules hippomobile, non ?
 
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#Posté le samedi 19 décembre 2015 12:17

Décembre 2015

 
Décembre 2015
 
                 Tendances saisonnières Décembre 2015
 
En Europe :

La douceur océanique, pilotée par la dépression islandaise, devrait s'étendre sur tout le nord de l'Europe jusqu'à la Pologne, l'Allemagne, le nord de la France et une grande partie de la péninsule Ibérique, avec des excédents particulièrement marqués de la Scandinavie au nord-ouest de la Russie. Les précipitations s'annoncent excédentaires sur l'Islande, le nord des îles Britanniques et la péninsule scandinave, alors qu'un temps plus sec s'imposerait en marge d'un vaste anticyclone du Portugal à la Russie. Une fois n'est pas coutume, le froid ou la fraîcheur se cantonnerait entre le Proche-Orient, le sud de l'Italie et l'est de l'Algérie sous des conditions humides et donc pluvieuses, voire neigeuses.
 
En France :
 
Ecart thermique probable : +0,6 degré

– Précipitations : déficitaires  
– Ensoleillement : important

Souvent protégée par un vaste anticyclone pour ce premier mois d'hiver 2015 - 2016, la France risque de connaître un mois de décembre sec et lumineux, voire très ensoleillé en dehors des vallées du nord-est, fréquemment plongées dans la grisaille et le brouillard, comme le Val de Saône. Côté températures, un relatif excédent est attendu sur la moitié nord, essentiellement les après-midis qui s'annoncent douces. Les nuits claires seraient de saison avec des petites gelées récurrentes. Thermomètres davantage de saison sur le tiers sud où les nuits seraient souvent froides. Peu de précipitations donc peu ou pas de neige, y compris en montagne.
 
Décembre 2015
 
Je vous souhaite à tous, une agréable fin d'année 2015
 
 
Décembre 2015
 
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#Posté le mardi 01 décembre 2015 06:17

Modifié le mardi 01 décembre 2015 06:47

Histoire de l'éducation en France

 
Histoire de l'éducation en France
 
    Le système éducatif français a connu d'importantes évolutions à travers l'histoire. Ces évolutions n'ont pas été continues, mais cette histoire est marquée par un accès de plus en plus large à l'enseignement, depuis l'Ancien Régime jusqu'à nos jours. Longtemps réservé à une certaine élite, l'enseignement a connu une démocratisation importante. La question de l'enseignement est soumise à des enjeux politiques, idéologiques et économiques qui contribuent à nourrir son histoire. Citoyens, familles, État et institutions (religieuses, économiques...) constituent les groupes de pression qui vont permettre l'aboutissement de l'école généralisée, notamment au travers des lois Ferry. L'histoire de l'éducation en France est donc marquée par des considérations économiques (coût de l'école, valeur économique des enfants) et sociales, mais aussi par des débats sur la liberté d'enseignement et sur la laïcité.
 
Moyen Âge
 
Charlemagne est populairement considéré en France comme ayant « inventé l'école » mais c'est une idée fausse renforcée par l'anecdote forgée par Notker de Saint-Gall d'un Charlemagne visitant l'une des écoles de sa création pour tester les connaissances des écoliers. Il est vrai que, conseillé sur ce point par Alcuin, il crée l'école du palais à Aix-la-Chapelle : les enseignements sont structurés autour des sept arts libéraux (quadrivium et trivium) qui avaient été définis au vie siècle. En réalité, son capitulaire Admonitio generalis promulgué le 23 mars 789 prend notamment comme décision majeure la restauration d'écoles monastiques ou épiscopales. De fait, la Gaule romanisée disposait d'écoles municipales (écoles primaires dispensées par le magister, écoles secondaires par le grammairien, écoles supérieures sous la direction du rhéteur). Ce modèle romain était depuis lors perpétué dans les écoles presbytérales, monastiques ou épiscopales qui lui adjoignirent un enseignement religieux, comme en atteste le Concile de Vaison, mais il s'était surtout développé dans l'Espagne wisigothique, l'Irlande, l'Italie ou l'Angleterre, Charlemagne faisant appel aux maîtres de ces grands foyers d'études pour former un corps de fonctionnaires rigoureux et une élite aristocratique.
 
Au xiie siècle se produit une véritable révolution scolaire. La Renaissance du XIIe siècle voit un progrès dans l'instruction, l'apparition des universités avec l'organisation unifiée de l'enseignement de tous les collèges des villes importantes et l'approfondissement de la connaissance des auteurs grecs (Aristote, et aussi Thalès, Euclide, Archimède, etc.)
Les universités étaient structurées en quatre facultés, dont l'enseignement commence par celui des collèges de la faculté des arts qui continuent d'enseigner le quadrivium et le trivium, et qui jouent le rôle de propédeutique, et se poursuit dans l'une des trois autres facultés : (théologie, médecine, droit), selon le secteur d'activité auquel se destine l'écolier.
Tant au Moyen Âge que pendant la Renaissance, l'enseignement se fait entièrement en latin. À partir de 1530, (fondation du Collège Royal, futur Collège de France) quelques professeurs (le grammairien Ramuz, le mathématicien Forcadel) donnèrent néanmoins leur enseignement en français.
 
Ancien Régime
 
L'époque moderne voit se développer les « petites écoles » destinées à donner une instruction de base aux enfants (lire, écrire, compter), notamment avec l'Ordonnance du 13 décembre 1698. Louis XIV oblige les parents de France à envoyer leurs enfants dans les écoles paroissiales, dites "petites écoles" . Cette obligation s'applique aux enfants jusqu'à l'âge de quatorze ans. Le pouvoir royal encourage ces écoles, mais sans s'impliquer, ni pour l'organisation, ni pour le financement. Les petites écoles sont donc sous la dépendance des évêques et des communautés locales. Le financement vient uniquement des familles, ce qui n'est pas très favorable à un enseignement suivi. Ces petites écoles sont donc présentes surtout dans les villes et dans certaines régions, et sont généralement réservées aux garçons. Cette éducation se fait en français, tant par les "Frères des écoles chrétiennes" que dans les "Petites Écoles" de Port Royal. Dans les campagnes, dans les écoles destinées à l'alphabétisation des enfants pauvres, l'apprentissage de la lecture se fait à partir de livres de prières en latin et en patois, l'enseignement se fait aussi en langue locale. L'éducation des filles, qui restera assez réduite (lecture, écriture, grammaire, histoire et littérature) se faisait aussi en français : l'institution de Saint-Cyr, pour l'éducation des jeunes filles pauvres, en est un bon exemple.
Dans les grandes villes sont créés des Collèges tenus par des ordres religieux. Ils s'émancipent avec plus ou moins de difficultés des universités. Les Jésuites fondent et dirigent notamment du XVIe au XVIIIesiècle de nombreux établissements prestigieux dans lesquels l'enseignement est gratuit (le plus célèbre étant l'actuel lycée Louis-le-Grand à Paris). L'enseignement s'y fait exclusivement en latin, tandis que les Oratoriens acceptent un peu de français. Tous ces collèges forment une part importante des enfants de la bourgeoisie, même s'ils ne rejoignent pas l'université. Ces dernières se maintiennent, la détention de diplômes étant indispensable pour l'exercice de certaines fonctions, notamment des offices judiciaires ou de la prêtrise. Au XVIII° siècle, dans les collèges, le français commence à s'infiltrer dans les collèges: vers le milieu du siècle, on cesse d'imposer le latin dans les conversations des élèves ; peu avant la Révolution, le français commence à s'étendre à l'enseignement des mathématiques, des sciences, de la philosophie. La suppression de la Compagnie de Jésus en 1763 amorce la volonté révolutionnaire de retirer à l'enseignement sa dimension religieuse. Après la fermeture des institutions des jésuites on commence aussi à enseigner le français, sa grammaire et son orthographe, dans tous les collèges.
C'est aussi avant la Révolution que sont créés les premiers établissements de formation supérieure spécialisée, notamment pour le génie, et qui préfigurent les grandes écoles.
 
L'½uvre de la Révolution

L'éducation devient un enjeu important dès les débuts de la Révolution, bien qu'il faille attendre quelque temps avant qu'elle ne soit réformée. Ainsi, « dès 1791, une enquête sur les établissements d'instruction publique est lancée par le Comité d'instruction publique de l'Assemblée législative ». En l'an II la Convention vote un texte fondateur, l'enseignement sera laïque et gratuit, Louis Joseph Charlierpropose un amendement qui sera voté, rendant l'enseignement obligatoire en France, la loi est définitivement votée le 5 nivôse an II. La situation change avec les restrictions opposées à l'enseignement religieux. Les pouvoirs publics envisagent l'organisation d'un enseignement d'État. Le magister de village et le clerc paroissial qui faisaient office de maître d'école sont remplacés par les instituteurs dont le corps est formé par la loi du 12 décembre 1792 qui a pour objectif d'ouvrir l'enseignement primaire à tous, comme en atteste la création du ministère de l'Instruction publique. La réforme aboutit à la loi Daunou du 3 brumaire an IV (25 octobre 1795). Celle-ci organise un enseignement primaire, mais supprime l'obligation d'éducation. Elle créé aussi d'éphémères écoles centrales pour le secondaire, lesquelles ont pour principal objectif de donner une place plus grande aux sciences, rompant ainsi avec l'éducation des humanités transmise sous l'Ancien Régime.

Les enjeux de l'éducation selon les révolutionnaires sont :

♕    de donner une culture à l'ensemble des citoyens qui, une fois éclairés,           ne tomberont pas dans le piège d'une vie entièrement orientée vers la           satisfaction des besoins énormes de main d'½uvre du système de                   production ou vers le culte ;
♕    de légitimer et d'assurer la survie du nouveau système politique                     français qui émerge, la démocratie.

Les universités sont supprimées en 1793 et remplacées à partir de 1794 par des écoles professionnelles : écoles de droit et de médecine. La Révolution développe aussi le système des grandes écoles, comme l'École polytechnique, fondée en 1794. C'est à la même période que Condorcet lance le mouvement de l'éducation permanente qui doit permettre à tout citoyen de se former tout au long de sa vie. Le Conservatoire national des arts et métiers est créé à cette époque.
 
De Napoléon à Jules Ferry

Arrivé au pouvoir, Napoléon Bonaparte constate la désorganisation de l'enseignement primaire, il rétablit les écoles religieuses puis le 15 août 1808, son décret sur l'éducation prévoit notamment, dans son article 38, que les écoles doivent désormais suivre les « principes de l'Église catholique », et stipule dans son article 109 que les Frères des écoles chrétiennes s'occuperont désormais de l'enseignement primaire et formeront les instituteurs. Ces lasalliens, principaux acteurs de l'enseignement primaire catholique, reprennent progressivement leurs fonctions. Mais les ouvertures d'écoles seront si lentes, faute de maîtres formés en nombre suffisant, qu'elles laisseront temporairement la place au fort développement de l'école mutuelle.
Sous le Consulat, sont fondés les premiers lycées (en 1802), à côté desquels subsistent des collèges considérés comme secondaires. La grande réforme de Napoléon Ier est celle de la constitution de l'Université impériale, avec la loi du 10 mai 1806 et surtout le décret du 17 mars 1808. Ce dernier inscrit, sous le nom de « logique », la philosophie parmi les matières nécessaires de l'enseignement secondaire. L'année suivante, un règlement remplace ce mot par celui de philosophie, et un arrêté de 1810 étendit à tous les lycées cette disposition.

Outre les dispositions institutionnelles, ces textes organisent le monopole de l'enseignement d'État. Selon le décret, les différents ordres d'enseignement sont les facultés, les lycées, les collèges, les institutions, les pensionnats et les écoles primaires.

Les écoles de médecine et de droit reprennent le nom de facultés, pendant que sont créées des facultés des lettres et des sciences.
Sous la Restauration, l'ordonnance du 29 février 1816 marque un tournant dans l'enseignement. Elle établit un comité cantonal chargé de la surveillance des écoles. Sans préciser les modalités d'enseignement, simultané ou mutuel, elle oblige, dans son article 14, les communes à « pourvoir à ce que les enfants qui l'habitent reçoivent l'instruction primaire, et à ce que les enfants indigents la reçoivent gratuitement », celles-ci pouvant se regrouper pour remplir cette obligation.
L'administration de l'évêque d'Hermopolis Denis Frayssinous (ministre de l'Instruction publique en 1824-1827), institua une agrégation spéciale de philosophie (1825). Le même ministre fit dresser la liste des questions qui devaient être traitées devant les élèves et sur lesquelles devait porter l'examen du baccalauréat. Ce programme, qui date de 1823, comprend la morale, la métaphysique et la logique, qui comprenait elle-même une bonne partie de la psychologie. Selon le sociologue Émile Durkheim:

               « Si donc on s'en tient à l'organisation purement extérieure et matérielle [de la philosophie], les innovations de Cousin [ Ministre de l'Instruction publique en 1840] se réduisirent à substituer le français au latin comme langue usuelle de la philosophie, et à donner au programme un peu scolastique qui existait avant lui un caractère plus moderne. Mais s'il n'eut pas à créer de toutes pièces cet enseignement, il en transforma complètement l'esprit, en lui assignant pour la première fois une fonction sociale et pédagogique de la plus haute importance. »

Au cours du xixe siècle, les gouvernements successifs s'efforcent d'améliorer l'enseignement primaire, tout en devant accepter ou lutter contre la volonté de l'Église catholique de contrôler la formation intellectuelle et morale des jeunes Français. Avec la loi Guizot de 1833, les communes de plus de 500 habitants sont tenues d'avoir une école de garçons. Guizot encourage aussi la fondation d'écoles primaires supérieures destinées à améliorer la formation générale et professionnelle des élèves de l'école primaire issus de familles modestes et qui ne pourraient accéder aux collèges et lycées. Sa loi fixe également un montant minimal pour le salaire des instituteurs (200 francs), leurs appointements payés par les communes étant jusque-là très bas, parfois inexistants.
Les femmes sont longtemps interdites de métier d'instituteur, jusqu'à un avis du Conseil royal du 8 août 1834 qui les autorise à diriger, provisoirement, les écoles de garçons ou les institutions mixtes.
La loi Falloux (1850) cherche à développer l'enseignement primaire en fixant le principe d'une école de garçons dans toutes les communes et d'une école de filles pour « celles qui en ont les moyens ». Elle officialise la dualité des systèmes d'enseignement, à côté d'un enseignement public financé par l'État peut se développer un enseignement « libre » essentiellement formé d'écoles catholiques. De plus, elle confère à l'Église catholique un droit de contrôle très important sur l'organisation, les programmes et la nomination des maitres de l'enseignement public. L'enseignement secondaire des jeunes filles est relancé avec la création, en 1880, des lycées de jeunes filles, auxquelles toutefois seules les plus fortunées accèdent.

Cependant, malgré des projets en ce sens après la Révolution de 1848, aucun gouvernement jusqu'en 1880 n'instaure l'obligation d'éducation. C'est là que va résider l'une des grandes nouveautés de Jules Ferry.
En 1861 la société industrielle de Mulhouse envoie une pétition au sénat pour la mise en place de l'instruction obligatoire pour tous.
La Loi Duruy en 1867 organise officiellement l'enseignement primaire féminin, imposant notamment l'ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de 500 habitants.
L'enseignement laïque et gratuit est mis en place dans la commune de Paris, dans le 20em arrondissement.
 
L'ère Ferry

Jean Macé crée en 1866 la Ligue de l'enseignement qui se bat pour l'instauration d'une école gratuite, obligatoire et laïque.
Les années 1880 sont marquées par des changements fondamentaux dans le système éducatif français, mouvement essentiellement porté, du moins au début, par Jules Ferry et son principal conseiller Ferdinand Buisson. Ces lois Ferry de la fin du xixe siècle qui rendent l'école laïque, obligatoire et gratuite sont l'aboutissement d'un mouvement de laïcisation de l'école. Ainsi, Paul Bert affirme en 1880 sa volonté de remplacer l'enseignement religieux par l'éducation civique en disant: c'est notre église laïque à nous, où l'on enseigne des vérités scientifiques et démontrables .... , où l'on enseigne les vertus civiques et la religion de la Patrie. La loi instaure un enseignement obligatoire de 6 à 13 ans les enfants pouvant toutefois quitter l'école avant cet âge s'ils ont obtenu le certificat d'études primaires institué le 28 mars 1882. La laïcité, proclamée dès 1881 avec la suppression de l'éducation religieuse dans l'enseignement public, est renforcée par la loi Goblet (1886), qui interdit aux religieux d'enseigner dans le public. La laïcité ne fut toutefois pas appliquée à l'Alsace et la Moselle, annexées en 1871.
L'école devient alors un ascenseur social pour tous les enfants d'ouvriers et d'agriculteurs qui accèdent à l'éducation. Les instituteurs sont la cheville ouvrière de ce système, qui tient grâce à cette croyance dans un progrès social grâce à l'école, dont ils se font le relais.
Le monopole des Grandes Écoles ne permet plus d'alimenter l'économie de la deuxième révolution industrielle. D'autres écoles s'ouvrent, et la promotion sociale des ouvriers est à l'ordre du jour.
Les Hussards noirs sont les figures emblématiques de cette époque. Luttant dans leurs « maisons d'école » contre leur municipalité cléricale et le curé de leur paroisse, ces instituteurs, souvent d'origine modeste, inculquent aux écoliers les valeurs de la République par l'enseignement de l'histoire, de la morale et de l'instruction civique.
En 1904, Emile Combes fait interdire aux religieux d'enseigner dans les écoles religieuses.
 
L'entre-deux-guerres et Vichy

Histoire de l'éducation en France
L'entre-deux-guerres est marqué par l'essor de l'enseignement technique avec l'adoption de la loi Astier (1919) qui crée des établissements spécialisés. Dans les années 1930, pour les dirigeants, la finalité de l'école est l'égalité de la société. Ils en arrivent même à concevoir que c'est à la société de créer les emplois qui accueilleront les jeunes adultes ainsi formés par le dispositif scolaire.

La politique de Vichy innove assez peu en matière scolaire, la période se traduisant plutôt par une forme de réaction. En effet, le secondaire devenu gratuit en 1933 redevient payant, les écoles normales sont supprimées car porteuses des valeurs républicaines. Parallèlement le Conseil national de la Résistance émet le souhait d'une éducation plus intégrée. Le latin perd de l'importance dans l'enseignement pour devenir facultatif.
 
À partir de 1940, les religieux ont à nouveau le droit d'enseigner.
 
De la Libération à mai 1968

Pendant la Libération, le gouvernement provisoire institue une commission de réflexion sur l'éducation. Le rapport Langevin-Wallon qui en est issu propose de nombreuses mesures de modernisation de l'enseignement, pour faire face à la massification de l'enseignement qui se profile. Il était proposé de démocratiser l'enseignement en allongeant la scolarité à 18 ans, en généralisant les expériences mouvements de l'éducation nouvelle et en élaborant une école unique. Ce projet sera enterré faute de moyens et en raison de divergences politiques mais il sera source d'inspiration pour de nombreuses réformes scolaires par la suite. En 1959, avec la réforme Berthoin, la scolarité obligatoire passe officiellement à 16 ans, bien que son application ne soit achevée qu'en 1971. Les cours complémentaire deviennent des collèges d'enseignement général (CEG) et les collège d'enseignement secondaires, comportant plusieurs filières, sont établis. La loi Debré de 1959 instaure aussi des contrats avec les écoles privées, dont les enseignants sont rémunérés par l'État à condition que celles-ci enseignent le même programme scolaire que dans le public (écoles dites sous contrat), tandis que le catéchisme devient une option (les écoles privées sont en effet majoritairement catholiques).
Faute d'avoir su se moderniser, pour faire face à sa massification, l'enseignement français sera au bord de la rupture dans les années 1960 jusqu'à la révolte de mai 1968. La démocratisation de l'enseignement se fera tout d'abord dans l'enseignement technique et professionnel puis dans le secondaire et à l'université. Les universités françaises, mal préparées à de tels effectifs, manquant cruellement de locaux, tentent de se rénover, notamment avec la construction de centres secondaires. Cependant, ces efforts sont insuffisants et le mécontentement de mai 1968 a pour causes entre autres ces mauvaises conditions d'études.
 
Histoire de l'éducation en France 
Depuis mai 1968

À la suite du mouvement de mai 1968, l'université est réformée, menant entre autres à plus d'autonomie et à une démocratisation de son administration (loi Faure de 1968). La mixité devient la norme à tous les niveaux d'enseignement. En 1975, la loi Haby instaure le principe du collège unique pour tous les élèves.

La pédagogie, influencée par les sciences de l'éducation, évolue et interroge la place de l'enseignant en termes de directivité ou de non-directivité. Dans les années 1970, Ivan Illitch va jusqu'à remettre en question l'existence d'un système scolaire institué par l'État. Les pédagogies nouvelles (Montessori, Freinet...), si elles suscitent un important débat, restent cependant dans les marges du système éducatif français. La loi Jospin de 1989 semble toutefois aller dans leur sens en plaçant l'élève « au centre du système éducatif ». Dans ce cadre, le pédagogue Philippe Meirieu envisage que l'École devienne un moyen de réalisation du projet de l'élève. La place de l'élève n'est plus celle du simple récipient que l'enseignant remplit (triangle pédagogique). L'idée d'une formation de l'élève à son futur statut de citoyen est portée par l'institution scolaire (« éducation à la citoyenneté »).

Même si le niveau de formation s'est élevé (avec près de 80 % d'une classe d'âge au niveau du baccalauréat), le rôle d'ascenseur social du système éducatif est fortement contesté. Les sociologues Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron ont mis en évidence dès 1964 que la proportion d'individus provenant des classes populaires et accédant aux études supérieures reste très faible. Ils ont démontré que le système scolaire reproduit le schéma social et qu'il a pour objet de conforter et légitimer la position des élèves dans la hiérarchie sociale. Seules les familles détenant un capital culturel adapté permettent à leurs enfants de réussir leur parcours scolaire.
 
Histoire de l'éducation en France 
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#Posté le mardi 07 juillet 2015 06:03

Modifié le mardi 23 février 2016 12:31

Vacances - Tourisme - Loisirs _ _ Congés payés

  
Vacances - Tourisme - Loisirs _ _ Congés payés
       Les congés payés désignent les périodes de congé au cours desquelles le salarié est payé par l'employeur en raison d'une obligation légale.
 
Apparus en France le 20 juin 1936 et en Belgique dès le 8 juillet suivant, les congés payés sont une innovation sociale majeure dont certaines prémices étaient apparues dans des conventions collectives enAllemagne dès le début du xxe siècle. Cette législation sociale est liée à l'avènement du Front populaire en France. Au début du xxie siècle, les congés payés existent dans de nombreux pays.
 
Historique

Au niveau mondial, un nombre croissant de personnes bénéficie de congés payés puisque, selon l'Organisation internationale du travail (OIT), on comptait 3,5 milliards de bénéficiaires à la fin des années 1980 et 4 milliards à la fin du deuxième millénaire.
 
En France

L'idée de vacances payées naquit dans les années 1920. En France, il existe des exemples d'initiatives à cette époque. L'expérience initiée au sein du journal « L'information », (quotidien politique économique et financier parisien) le montre : son directeur technique, J.J. Durand, syndiqué de longue date, obtenait de l'administration du journal, dès 1922, l'octroi de vacances payées au personnel, démontrant que la solution était avantageuse pour tout le monde. Léon Blum écrivait alors des articles pour « L'Information » et découvrit cette initiative qui l'intéressa vivement. Ce fut sans doute l'un des germes de cette révolution culturelle que fut la création des congés payés.
 
La victoire du Front populaire aux élections législatives du 3 mai 1936 provoqua un élan de revendications chez les travailleurs. Ils lancèrent un mouvement de grève et d'occupation d'usines à travers toute la France ( les grèves joyeuses ) , impliquant près de 2 millions de travailleurs. Ces grèves, paralysant tout le pays, entraînèrent l'ouverture de négociations avec le patronat sous la tutelle du nouveau gouvernement. Elles aboutirent tout d'abord aux Accords de Matignon, puis à la création des congés payés.
Fixés à quinze jours à l'origine, les congés payés minimum obligatoires se sont allongés au xxe siècle par l'action législative : de deux semaines en 1936, ils passent à 3 en 1956, puis à 4 en 1969 et enfin à 5 semaines en 1982.
 
Réglementation

Le nombre de congés payés obligatoires varie de pays à pays. Les conventions collectives, négociées entre le patronat et les syndicats de salariés, garantissent souvent un nombre de jours de congés payés supérieur au minimum légal.
 
En France

Conséquences économiques et sociales

La généralisation des congés payés dans de nombreux pays industrialisés a fortement contribué à la montée de ce que l'on appelle le tourisme de masse. Destinés à améliorer les conditions de vie des salariés et à faciliter l'accès des masses populaires au tourisme, aux sports et de manière générale aux loisirs, les congés payés ont permis le développement soudain de tout un secteur économique, le tourisme de masse, même si cela a pu dans un premier temps renforcer l'inflation, les entreprises répercutant le coût des congés payés sur les prix.

L'existence des congés payés a également entraîné progressivement l'adoption d'une série de mesures sociales ou d'initiatives privées visant à les favoriser :

➛  généralisation des réductions annuelles sur les chemins de fer ;
➛  création d'un ministère du Tourisme ;
➛  création d'organisations culturelles populaires ;
➛  promotion des colonies de vacances par les entreprises ;
➛  développement des bains de mer.

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En outre, il semble que les congés payés aient un impact positif sur la productivité du salarié : on soutient notamment l'existence d'une corrélation entre la qualité du travail et la possibilité de poser des congés régulièrement.
 
Ouverture du droit aux congés

En France, seuls les salariés bénéficient des congés payés. Les travailleurs non salariés et les professions indépendantes, qui n'ont ni patron ni salaire, n'ont donc logiquement pas de ressources quand ils ne travaillent pas.
Pour tous les bénéficiaires, les congés payés sont proportionnels au temps de travail réalisé pendant l'année de référence. Pour la plupart des salariés, cette année est la période comprise entre le 1er juin de l'année précédente et le 31 mai de l'année en cours.

Exemple : Pour les congés 2009, l'année de référence est comprise entre le 1er juin 2008 et le 31 mai 2009.

Pour d'autres salariés (ceux qui bénéficient d'une caisse de congés payés, EDF, etc.), l'année de référence court du 1er avril au 31 mars.
 
Dans un arrêt du 26 juin 2001, la Cour de Justice des Communautés Européennes a jugé que l'article 7§1 de la directive du 23 novembre 1993 concernant certains aspects de l'aménagement du temps de travail interdit à un État membre d'adopter une réglementation nationale prévoyant que les salariés ne commencent à acquérir un droit à congé annuel payé qu'à la condition d'avoir accompli une période minimale de travail ininterrompu auprès d'un même employeur.
 
On pouvait dès lors s'interroger sur la compatibilité de cette directive avec l'article L. 223-2 du Code du travail français qui subordonne le droit à congés payés à l'accomplissement d'un temps de travail effectif d'au moins un mois chez le même employeur.
Dans un arrêt du 7 mars 2007, la Cour de cassation met fin aux interrogations soulevées par la décision de la CJCE. La Haute Cour juge en effet que « la directive n° 93/104/CE du 23 novembre 1993 qui fixe des prescriptions minimales de sécurité et de santé en matière d'aménagement du temps de travail, ne s'oppose pas à ce que l'ouverture du droit à congés payés soit soumise à la condition de l'accomplissement d'un travail effectif durant la période de référence ».
Il en résulte que le salarié dont le contrat a été suspendu en raison d'un accident du travail et n'a accompli aucun travail effectif au cours de la période de référence ne bénéficie d'aucun droit à congé pour cette période. En effet, les périodes limitées à une durée d'un an pendant lesquelles le contrat de travail est suspendu pour cause d'accident du travail ou de maladie professionnelle ne sont pas assimilées à du travail effectif pour le calcul du droit à congé payé.
 
Le droit au congé payé est déterminé en fonction des jours de travail effectif accomplis. Ainsi un salarié, même présent depuis plus d'un an, peut avoir moins que les cinq semaines légales.
Généralement, les périodes de suspension du contrat de travail ne sont pas assimilables à du travail effectif (absence pour maladie, absence pour convenance personnelle, congé parental d'éducation, congé sabbatique, congé pour création d'entreprise, etc.).
Toutefois, la loi (entre autres, l'article L. 223-4 du code du travail français) prévoit que certaines absences sont considérées comme du temps de travail effectif pour le calcul de la durée des congés acquis :

➛  congés pour maternité (le congé paternité et le congé d'adoption ne sont pas cités par les textes mais               semblent devoir être assimilés au congé pour maternité) ;
➛  congés pour événements familiaux (naissance, mariage, décès, etc.) ;
➛  congés de formation professionnelle ;
➛  absences pour accident du travail et maladie professionnelle, dans la limite d'un an ;
➛  périodes de maintien ou de rappel sous les drapeaux et journée d'appel de préparation à la défense.

Les conventions collectives ou les accords d'entreprise peuvent aussi prévoir des dispositions plus favorables qui assimilent des temps de travail non effectif à du temps de travail effectif. C'est souvent le cas des arrêts maladies indemnisés par l'entreprise.
 
Durée du congé

Au préalable, il est important de définir 2 notions :

➛  jours ouvrables : ce sont les jours travaillables dans l'entreprise, généralement du lundi au samedi.
➛  jours ouvrés : ce sont les jours réels d'ouverture de l'entreprise, généralement du lundi au vendredi.

La durée légale du congé annuel en France est cinq semaines. Dans le système de calcul dit des « jours ouvrables », les jours de congés s'acquièrent à raison de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif dans la limite de 30 jours. La notion de mois de travail effectif correspond à 4 semaines de travail effectives. (Un salarié ayant travaillé 48 semaines sur les 52 d'une année bénéficiera donc de ses 5 semaines de congés payés.) Le nombre de jours de congés calculé doit toujours être arrondi à l'unité supérieure.
Dans le système du décompte « des jours ouvrés », chaque salarié acquiert 2,08 jours de congés par mois de travail effectif dans la limite de 25 jours. La seule obligation pour ce type de décompte est qu'il ne soit pas plus défavorable aux salariés que le système des « jours ouvrables ».
 
L'entreprise fonctionne selon une de ces deux méthodes et l'applique à tous les salariés.
 
Vacances - Tourisme - Loisirs _ _ Congés payés
Indemnisation du congé

Pour le calcul de l'indemnisation des congés payés, on utilise soit la règle du maintien du salaire, soit la règle du dixième. Des deux, on retient la plus favorable au salarié.

Dans cette dernière règle dite du dixième, il est retenu le montant des salaires perçus durant la période d'acquisition des congés. Seules les sommes perçues rémunérant du travail effectif sont retenues. Les primes de noël, de vacances, participation, etc. ne sont pas prises en compte. Les éléments de rémunération annuels sont également exclus (ex : 13e mois, sauf si cette gratification est constante, fixe et générale). Le montant obtenu est ensuite multiplié par 1/10 pour obtenir l'indemnisation correspondant au nombre de jours total acquis.
 
Exemple : Un salarié perçoit 1 400 euros brut par mois et a travaillé durant toute la période de référence. Ce dernier bénéficie donc de 30 jours de congés.
Indemnité = (1 400 x 12) x 1/10 = 1 680 ⇒ soit 56 euros par jour ouvrable de congé (1 680 / 30 jours)

Le code du travail français précise que le salarié prenant des congés payés doit percevoir une indemnisation au moins égale à ce qu'il aurait perçu s'il avait travaillé. C'est ce qu'on appelle la règle du maintien de salaire. Le montant de ce que le salarié aurait dû percevoir se calcule en prenant pour référence le salaire de la période précédent le départ en congé. (Dans la pratique, les entreprises retiennent souvent le mois de la prise effective de congé).
Il y a donc lieu de faire les 2 calculs et de retenir la méthode la plus avantageuse pour le salarié. La même méthode doit être retenue pour l'ensemble des congés relatifs à une période ; savoir quelle est la plus avantageuse n'est généralement possible qu'au moment du solde des congés. Pour ces raisons, il est usuellement pratiqué la méthode du maintien de salaire puis une régularisation lors du solde.
La méthode du dixième est en principe plus avantageuse pour le salarié sauf en cas d'augmentation significative.
 
Au niveau du bulletin de salaire, l'absence pour congés payés est déduite du salaire, l'indemnité est ajoutée. Pour simplifier les bulletins de salaire, il est admis par l'administration que l'entreprise ne fasse pas apparaître la diminution et l'indemnité lorsque la règle du maintien est appliquée. Cette tolérance n'est permise que s'il est fait mention de l'application de la règle du maintien.
Le bulletin de salaire doit comporter le nombre de jours de congés payés pris par le salarié et le nombre de jours qu'il lui reste à prendre.
Si un salarié quitte l'entreprise avant d'avoir pris tous ses congés payés (démission, licenciement, etc.), ceux-ci lui sont versés sous forme d'une indemnité appelée indemnité compensatrice pour congés non pris.
 
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#Posté le mardi 30 juin 2015 11:48

Modifié le mardi 30 juin 2015 12:09

L'écriture cursive est-elle en train de mourir ?

 
L'écriture cursive est-elle en train de mourir ?                                                    En octobre 1949, dans une école primaire de garçons française
 
     Les écoles américaines et finlandaises enseigneront désormais les caractères script, et délaisseront les lettres "attachées". La faute au numérique ?
 
LOUISE CUNEO

Oublié, les "pleins" et les "déliés"! L'écriture cursive est sortie du "tronc commun" des enseignements dans 45 États américains depuis déjà plus d'un an, et la Finlande vient de prendre la même décision. Autrement dit, les écoliers n'y sont plus tenus de savoir écrire "en attaché". Un crime de lèse-majesté pour les défenseurs de la tradition écrite. Certains y ont même vu la mort du stylo, pour le moins précipitée puisqu'il ne s'agit en réalité pas d'abandonner l'écriture manuscrite, mais de ne plus apprendre qu'à former les lettres "script" (les caractères d'imprimerie, "lettres bâtons" pour les intimes).
 
Raréfaction des cursives

D'aucuns désignent l'invasion numérique comme l'unique coupable de la disparition des cursives. Certes, la place croissante des ordinateurs dans notre quotidien a incité les États-Unis à unifier les caractères auxquels auront recours les écoliers d'aujourd'hui et les adultes de demain. Mais si la Finlande, grand champion des systèmes scolaires (selon l'étude Pisa menée par l'OCDE), s'y collera également dès la rentrée 2016, c'est parce que le jeu en vaut sûrement la chandelle. Minna Harmana, membre du Conseil national d'éducation à Helsinki, a expliqué au quotidien La Croix que l'un des principaux arguments reposait sur la raréfaction dans la vie quotidienne des documents écrits en lettres cursives, au profit des script.
Les autres raisons relèvent pour le moment davantage de l'hypothèse que de la certitude. Certaines études, comme celle publiée en 2011 par Isabelle Montésinos-Gelet, Marie-France Morin et Nathalie Lavoie, affirment que l'apprentissage des deux types d'écriture ne participerait pas au développement des enfants et, pis, induirait des confusions : selon ces Québécoises, il serait "plus avantageux de n'enseigner qu'un style d'écriture, que ce soit le script ou le cursif, plutôt que les deux successivement". Par ailleurs, leurs recherches ont montré que les élèves qui n'apprenaient que les cursives, contrairement à ceux qui n'apprenaient que les script, écrivaient mieux, plus vite, et avaient de meilleures orthographe et syntaxe. En somme, mieux vaut n'apprendre qu'une seule graphie : celle d'un clavier d'ordinateur.
 
Consensus français

Spécialistes des neurosciences ou orthophonistes, tous s'accordent à dire en revanche que la calligraphie tient une place essentielle dans le développement cérébral et moteur des enfants. Une affirmation balayée par les équipes pédagogiques finlandaises, qui évoquent l'éventualité de recourir à des cours de dessin supplémentaires pour compenser les lacunes en motricité fine liées à l'arrêt de l'usage des cursives.
En France, le consensus autour de l'apprentissage de l'écriture "en attaché" est net et sans appel : le débat ne semble pas près de s'installer. Mais pour combien de temps ? Selon le papetier Docmail, qui a effectué cette année une étude portant sur 2 000 personnes, un Anglais sur trois n'aurait pas touché un stylo depuis six mois... et, en moyenne, les sondés n'auraient pas pris de notes à la main depuis quarante et un jours. D'ailleurs, vous qui lisez ces lignes, depuis combien de temps n'avez-vous pas manuscrit quelques phrases à l'ancienne, sur une feuille de papier ? Hormis les listes de courses et les signatures de chèques, bien sûr.

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#Posté le lundi 22 juin 2015 03:51

Modifié le lundi 22 juin 2015 04:07

Alerte météorologique

 
Alerte météorologique
 
 
    Une alerte météorologique est un bulletin d'avertissement de l'imminence de phénomènes météorologiques dangereux. La plupart des pays ont un tel système de bulletins. Dans certains pays, ceux-ci sont suivis immédiatement de mesures d'urgence et d'alerte aux populations pour mettre à l'abri la population et les biens. Dans d'autres, les autorités vont les utiliser comme informations pour décider des mesures appropriées.
 
En France, la vigilance météorologique est une procédure mise en place par Météo-France en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, le ministère de l'Équipement, des Transports, de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de la Mer, et le ministère de l'Écologie et du développement durable, pour informer les Français et les pouvoirs publics en cas de phénomènes météorologiques dangereux en France. Les phénomènes pris en compte sont :

Météo

*  Vent violent
*  Pluie-inondation
*  Orages
*  Neige-verglas
*  Avalanches
*  Canicule
*  Grand froid

Phénomènes côtiers

*  Vigilance vague-summersion

Objectifs

1.  Donner aux autorités publiques, aux échelons national, zonal et départemental, les moyens d'anticiper, par une annonce plus précoce, une crise majeure ;
2.  Fournir aux préfets, aux maires et aux services opérationnels les outils de prévision et de suivi permettant de préparer et de gérer une telle crise ;
3.  Assurer simultanément l'information la plus large des médias et des populations en donnant à ces dernières les conseils ou consignes de comportement adaptés à la situation. Le support de la procédure d'appel est constitué par une « carte de vigilance » publiée quotidiennement par Météo-France pour la période des 24 heures à venir. Le niveau de vigilance nécessaire et indispensable vis-à-vis des conditions météorologiques à venir est présenté sous une échelle de quatre couleurs figurant en légende de la carte ci-après.

Échelle de vigilance
 
Alerte météorologique
Une carte de France représentant les départements est disponible sur le site de Météo France en permanence. Elle vise à attirer l'attention de tous sur des situations qui peuvent être dangereuses dans les 24 heures à venir. Elle signale si un danger menace un ou plusieurs départements dans les 24 heures : chaque département est coloré en vert, jaune, orange ou rouge, selon la situation météorologique et le niveau de vigilance nécessaire. Cette carte est réactualisée deux fois par jour, à 6h et 16h. Si un changement notable intervient, elle peut être réactualisée à tout moment.

*  En cas de phénomène dangereux de forte intensité, la zone concernée apparaît en orange, c'est une vigilance de niveau ORANGE.
*  En cas de phénomène très dangereux d'intensité exceptionnelle, la zone concernée apparaît cette fois en rouge, c'est une vigilance de niveau ROUGE.
*  En cas de vigilance de niveau ORANGE ou ROUGE, des pictogrammes indiquent la nature du danger. La carte est accompagnée de bulletins de suivi qui sont réactualisés aussi fréquemment que nécessaire. Ces bulletins précisent l'évolution du phénomène, sa trajectoire, son intensité et sa fin, ainsi que les conséquences possibles de ce phénomène et des conseils de comportement définis par les pouvoirs publics.

En cas de vigilance orange ou rouge, un bulletin de suivi est alors disponible pour suivre l'évolution météo.

 
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#Posté le mercredi 18 mars 2015 14:14

Modifié le mercredi 18 mars 2015 14:25

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